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Douleur apres augmentation mammaire sous le muscle : à quoi dois-je m’attendre ?

Lors d’une augmentation mammaire, les prothèses mammaires  peuvent être placées à différentes profondeurs ou, comme disent les chirurgiens esthétiques dans différents « plans ». Chaque cas d’augmentation mammaire nécessite une technique propre à la patiente. Il existe trois types de plans possibles, nous les décrivons dans cet article ! 

Anatomie du sein

Tout d’abord il est important de comprendre l’anatomie d’un sein, par ordre, voici de l’extérieur à l’intérieur les différentes couches que l’on peut trouver :

Les différentes possibilités de placement : rétro-glandulaire, rétro-musculaire, sous le fascia musculaire ou dual plane.

Selon la profondeur à laquelle les implants sont positionnés, on parle de :

Le lieu de pose de la prothèse mammaire est important, car il dépendra de la visibilité plus ou moins grande de l’implant, sa forme, le risque de complications, etc…

Prothèses rétro-glandulaires (au-dessus du muscle)

Jusqu’aux années 1990, c’était la position la plus fréquente pour poser des implants, par la suite c’est l’utilisation du plan rétro-musculaire (sous le muscle) qui est devenue de plus en plus populaire. Cependant, les prothèses positionnées au-dessus du muscle sont encore recommandées dans certains cas, et certains chirurgiens esthétiques continuent à utiliser cette technique régulièrement.

Avantages :

Inconvénients :

Prothèse rétro-musculaire (sous le muscle)

Le plan rétro-musculaire (sous le muscle) est le plus utilisé aujourd’hui. Environ 80 % des femmes qui réalisent cette opération de chirurgie mammaire, optent pour cette technique. Le muscle pectoral recouvre l’implant, rendant les prothèses plus protégées.

Avantages :

Inconvénients :

Doctor showing x-ray image of lungs to medical student intern nurse, explaining illness diagnosis

Prothèses mammaires sous le fascia

Dans une tentative de combiner les avantages d’un plan et d’un autre, il a été développé la possibilité de placer la prothèse sous la mince couche qui recouvre le muscle pectoral (et non sous le muscle entier). Cependant, toutes les études sérieuses qui ont été menées depuis lors indiquent que le comportement de la prothèse est très similaire à celui des prothèses placées au-dessus du muscle pectoral. De ce fait, fournissant très peu ou aucun résultat différenciant, cette nouvelle technique avec cette mince couche appelée fascia, initialement très prometteuse, est tombée largement hors d’usage pour la plupart des chirurgiens plastiques.

Le plan Dual plane : la technique qui combine toutes les approches

Comme nous l’avons vu, chaque placement a ses avantages et ses inconvénients, et bien que le plan rétro-musculaire semble clairement le meilleur pour la plupart des patientes, il a le principal inconvénient qu’il ne redresse pas la poitrine. Pour cela, une nouvelle technique a été mise au point : Dual plane. Elle consiste à couper le muscle de façon à le repositionner plus haut et à ne couvrir qu’une partie de l’implant. Selon le degré d’effet que l’on veut obtenir sur la poitrine, on peut plus ou moins soulever le muscle. Cela signifie que cette technique comprend les avantages des deux techniques : les techniques rétro-musculaire et rétro-glandulaires.

Et pourquoi dual ?

Il est à noter que tous les implants sont placés sans exception derrière la glande mammaire. Dans certains cas, ils peuvent être placés immédiatement devant le muscle pectoral majeur (plan rétro-glandulaire), dans d’autres, totalement derrière ce muscle (plan rétro-musculaire total) ou, dans le cas du double plan, derrière le muscle pectoral majeur et la glande mammaire en même temps, ce qui en fait un plan sous-musculaire partiel.

En effet, avec cette technique, la moitié supérieure de l’implant sera recouverte par le muscle, et l’autre moitié quant à elle sera recouverte seulement par le tissu glandulaire. C’est une technique qui améliore le résultat esthétique en procurant un volume supplémentaire de couverture dans la partie supérieure du sein, rendant la présence de l’implant moins visible.

De nos jours, ce plan est considéré comme la technique idéale pour la plupart des augmentations mammaires.

Pour conclure :

Cette chirurgie esthétique d’augmentation mammaire peut causer un certain inconfort, mais généralement cet inconfort est supportable et disparaît après le 4e et le 7e jour. Lors de l’opération aucune douleur ne sera ressentie grâce a l’anesthésie générale. Chez certaines patientes, l’inconfort peut être un peu plus intense, en général ce sera chez les femmes qui ont moins de laxité cutanée ou chez des patientes qui ont choisi une grande taille d’implants. La sensation de brûlure et l’hypersensibilité peut prendre des mois à disparaître, le seul traitement est d’avoir de la patience et d’attendre. Le plan sous-pectoral génère plus d’inconfort que le sous-glandulaire (au-dessus du muscle). N’hésitez pas à demander a votre chirurgien plasticien plus d’informations !